Un petit historique de la commune
Si la forme générale de la commune de Druye est plutôt circulaire, à y regarder de plus près, elle devient artichaut ! Le fond en serait la forêt de Villandry, la Croix des Quarts, le Moulin Taureau, la Becthière, jusqu’aux Petites Brosses ; et les feuilles : la Rauderie, la Petite Barre, le Saule Durand, le Genièvre, le carrefour de Bonnevau et les Morinières, pour se rattacher aux Landes de Gruau.
Cette configuration éclatée de la commune vient du fait que Druye est née de la réunion d’une cinquantaine de hameaux dispersés et des terres qui en dépendaient, souvent très morcelées.
Druye vient du gaulois « Devros » (Chêne) qui évoque la caractéristique majeure de la commune, celle d’un espace largement forestier où le chêne a la part belle. La forêt de Villandry occupe à elle seule près du quart de la surface de la commune !
Peu de gens connaissent Druye ! Et pourtant, entre le Cher et l’Indre, elle est facilement accessible. Depuis Tours, Savonnières, Villandry, Langeais, Vallères, Azay-le-Rideau, Pont-de-Ruan ou Artannes, tous les chemins mènent à Druye, comme à Rome d’ailleurs, les Druyens le savent bien. Le lieu-dit ... "Rome", dans la partie sud de la commune bien sûr !
Maintenant, si l’envie irrésistible vous prend de vous rendre à Druye au plus vite, deux solutions s’offrent à vous : rejoindre l’autoroute Tours-Langeais (l’A85) ou bien vous installer confortablement dans le TER Tours-Chinon pour une vingtaine de minutes.
Bientôt 1000 habitants. La commune n’en n’a jamais compté autant, ni le bourg d’ailleurs. De tous âges, de toutes convictions, de tous horizons … et là n’est pas sa moindre richesse. Ensuite, une église, quelques belles maisons, une mairie, une école, une poste, l’essentiel des commerces de proximité, des associations socioculturelles, un city-stade, une salle polyvalente …
Ouvert sur la campagne environnante, relié de toutes parts aux villes et hameaux voisins, son patrimoine architectural est peut-être de qualité inégale, mais il raconte l’histoire d’un village très attachant, au développement lent et difficile. D’où le respect particulier que l’on peut avoir en dehors de toute considération esthétique. On aime Druye comme elle est et quand on la connaît.
On y rencontre des personnalités généreuses et finalement des habitants heureux de vivre là et de l’avoir choisie.
Druye au pays des châteaux, sans Azay-le-Rideau …
Au milieu du jardin de la France, sans Villandry …
En Touraine, sans la Loire, le Cher, la Vienne, ni l’Indre …
Sa richesse est ailleurs, on l’aura bien compris.